Florian Grenier
La forêt fait à nouveau place aux champs et nous nous engageons sur le pont de la rivière Abitibi. Majestueusement et silencieusement, elle coule à nos pieds. Nous ne pouvons l'apercevoir car un léger brouillard, tout comme un linceul, semble l'envelopper. Le jour pointe à l'horizon et de petits bancs de brune, légers comme des ailes de papillons, s'envolent à notre passage. C'est l'euphorie, c'est l'extase dès que l'on parcourt ses premiers kilomètres sur ses longs rubans d'acier. On se croirait dans un monde tout à fait différent, un monde qui semble s'arrêter pour nous, un monde où tout est à découvrir.
Florian Grenier Au pays où les trains ne roulent qu'à 60 kilomètres à l'heure comment peut-on ne pas avoir l'envie de se glisser sur ces rubans d'aciers entre 2 trains. Mais il est peut-être préférable de se glisser sur des voies désaffectées. De ce champ, pour avoir touts les renseignements techniques, je vais courir chez Rando-Cycle (Artisan fabricant de vélo sur mesures) c'est eux qui ont adapté le tandem des Magnouloux en tandem rail (voir livre : Partie de pêche au Labrador), Merci Florian de m'avoir donné l'idée de revoir le Canada sous d'autres perspectives.
Philippe Orgebin.
1990
Editeur : Auto-édition
Prix :