Pourquoi voyager à vélo ?

Pour les rencontres

Voyager à vélo n’offre pas de barrière entre soi et le reste du monde. On peut facilement discuter avec les personnes qu’on croise. Le vélo est aussi générateur de discussions. Les personnes rencontrées veulent savoir d’où on vient et où on va. Elle peuvent vous proposer des itinéraires, vous parler de choses à visiter, ou vous inviter chez elle pour boire un coup ou manger un bout. Voire, vous inviter à loger. Un voyageur à vélo est plus vulnérable et suscite moins la méfiance.

Pour faire partie d’une communauté

Les cyclistes qui voyagent constituent une grande communauté. Ils se suivent les uns les autres sur les réseaux sociaux. On rencontre aussi d’autres cyclistes, qui peuvent vous partager leurs expériences. CCI a été créé pour ça. Pour promouvoir l’entraide entre les cyclistes en voyage.

Pour le portefeuille

Le voyage à vélo s’adapte à toutes les bourses. Ceux qui ont les plus remplies peuvent dormir à l’hôtel tous les soirs, et manger au resto tous les midis. Les autres peuvent choisir entre le camping, le bivouac ou l’accueil chez l’habitant. Pour le matériel, on a tous les prix, entre le haut de gamme et l’occasion. Tout le monde peut trouver chaussure à son pied.

Pour la planète

Pour faire avancer le vélo, vous n’avez pas besoin de pétrole. Il faut des pâtes ou du riz, et des mollets. Il est donc facile de faire des vacances zéro carbone en parcourant des distances qui peuvent être longues, si on a le temps. On peut aussi facilement mettre le vélo dans un train ou un bateau pour aller plus loin. Et même si on voyage en vélo électrique, ça a moins d’impact que tout autre mode de transport.

Pour être en contact avec la nature

A vélo, on ne va pas trop vite. On peut mieux observer la nature. On peut s’arrêter pour observer un animal ou une plante. Notre moyen de transport n’effraye pas les animaux. On en voit donc beaucoup plus qu’en voiture.

Pour la santé

Faire un effort physique régulier permet de se maintenir en forme. On a plus de souffle, plus d’endurance. On se sent plus détendu. On dort mieux.

Pour aller où on veut

A vélo, on n’est pas soumis à un trajet défini. On peut choisir les grands itinéraires, comme les petites routes ou les chemins. Seules les autoroutes nous sont inaccessible.

Pour la liberté

A vélo, on n’est pas tenu par des contraintes horaires ou spatiales. On part à l’heure qu’on veut. On s’arrête quand on veut. On fait le trajet qu’on veut. On dort où on veut (si on a une tente, bien sûr). On vit à son propre rythme, et à celui des éléments.

Pour mieux se connaitre

En partant loin, on sort de sa zone de confort. On apprend à faire face à de nouvelles situations. On fait face à des obstacles physiques. On est confronté à d’autres cultures. Le voyage laisse aussi du temps pour l’introspection.

Pour avancer, pas trop vite

En train ou en voiture, on va vite, on parcourt de grandes distances, mais on ne voit rien. A pieds, on a le temps d’admirer son environnement, mais on ne va pas loin. Le vélo est le meilleur compromis, qui permet de faire des centaines de kilomètres en quelques jours, et de ralentir ou de s’arrêter quand on veut.

Pour l’impact économique positif

Les études montrent qu’une personne qui va en vacances à vélo dépense plus qu’une personne en voiture. De plus, ça permet de faire vivre des régions moins touristiques. Les cyclistes parcourant de moins grandes distances, ils doivent s’approvisionner plus souvent, dans les commerces locaux.

Parce que c’est facile

Il n’est pas nécessaire d’être un grand sportif pour voyager à vélo. On va à son rythme, en fonction de ses capacité. Et plus on voyage, plus ses capacités augmentent. Et si on a peur de ne pas y arriver, pourquoi ne pas opter pour un vélo électrique?