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Vous avez une forte envie de partir à vélo à la découverte du monde et de l’humanité, que ce soit en proximité ou plus loin ?
Vous voulez partager cette aventure une fois réalisée ?
La Bourse du voyage à vélo de Cyclo-camping International est faite pour vous !

Bourse CCI 2022

Depuis 2018, CCI soutient les projets de jeunes voyageur.euse.s à vélo en attribuant une ou deux bourses annuelles. Le jury constitué de 4 membres de CCI reçoit les dossiers, délibère et choisit les lauréat.e.s. En 2021, deux bourses ont été décernées parmi la trentaine de dossiers reçus. En 2022, une ou plusieurs bourses seront remises, pour une dotation totale de 2 000 euros.

Vous avez un projet de voyage à vélo ? Candidatez à la Bourse CCI :

Pour être éligibles à la candidature, tous les participant.e.s au projet doivent être né.e.s après le 1er janvier 1992, et prévoir un voyage en autonomie (sans assistance motorisée ni électrique) d’une durée entre 2 et 12 mois avec un départ après le 1er février 2022, seul.e, en équipe ou en famille.
Si vous répondez à ces critères, alors portez-vous candidat.e.s en nous faisant parvenir votre dossier par mail (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.), ainsi que la fiche de candidature. Le règlement détaillé de la Bourse 2022 ainsi que la fiche de candidature à remplir sont disponibles ci-dessous.
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 novembre 2021. Les Bourses seront remises lors du festival du voyage à vélo à Vincennes les 15-16 janvier 2022, en présence des lauréat.e.s.

Photo : lauréate en 2021, Jeanne Lepoix, accompagnée de Xavier et de leur fille Zoé, parcourent actuellement la France en famille.
bourse cci 2022

Comment candidater...

L'Estonie : arrivés à destination !

IMG Estonie 1Départ : Valga
Arrivée : Tallinn
Kilomètres parcourus : 557 km
Dénivelé positif : 2604 m
Nombre de jours : 10 jours

L’Estonie, et sa capitale Tallinn, constituaient notre point d’arrivée. La frontière entre la Lettonie et l’Estonie est celle qui nous a le plus surpris. Elle est presque invisible, nous sommes passés d’un pays à l’autre en pleine ville, par une simple rue. De Valka en Lettonie nous sommes arrivés à Valga en Estonie. Nous n’avons même pas pu prendre la traditionnelle photo du panneau indiquant l’entrée dans le pays !

La fin de notre périple a été grandement facilitée par le balisage mis en place par l’Estonie. Nous pouvons le dire, l’EuroVelo 11 dans le pays est parfaitement indiquée; de la frontière jusqu’au port de Tallinn. L’itinéraire emprunte le plus souvent des petites routes et quelques fois des pistes dans la région d’Otepaa. Il est vraiment agréable de découvrir ce pays à vélo dans sa quasi globalité, des terres à la mer Baltique. Nous aurons toutefois quelques réserves à émettre en raison de la longueur de l’itinéraire proposé. Nous avons fait plus de 500 km en Estonie, tout petit pays, en suivant exactement le balisage. Faire serpenter autant l’EuroVelo 11 sur l’ensemble des pays européens créérai un itinéraire au kilomètrage incroyable. Il est vrai que nous nous sommes parfois lassés de tous ces détours...

Nous avons particulièrement apprécié les aménagements pour bivouaquer en Estonie. Un réseau “d’aires de camping gratuites” est entretenu par RMK, le Centre National de Gestion des Forêts”. Celui-ci a pour mission de préserver les forêts tout en permettant aux promeneurs d’avoir des endroits adaptés pour profiter de la nature. Sur les aires de bivouac, nous avons quasiment tout le temps eu accès à une table de pique-nique couverte, des toilettes sêches et un espace pour faire du feu avec des bûches préalablement coupées. De nombreux aménagements sont situés près des lacs, c’est idéal pour se ravitailler en eau. Un site internet et une application mobile référencent toutes ces aires.
 
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Nous avons beaucoup aimé la région valonnée d’Otepaa. La petite ville est très connue pour les sports d’hiver. Elle est aussi à proximité du beau lac de Puhajarv. En ce qui concerne les villes, nous aurons apprécié les petites rues calmes et pavées de Tartu. Il s’agit de l’endroit idéal pour ceux qui souhaitent faire une pause loin du flot massif de touristes qui afflue à Tallinn. La capitale reste néanmoins une ville à découvrir avec un centre ancien particulièrement mis en valeur.

Une des choses qui nous a le plus surpris est sans aucun doute la météo ! En 10 jours, nous aurons eu de la pluie pendant 9 jours. La météo est très instable avec une alternance de “soleil/vent/pluie” assez prononcée.

En ce qui concerne le coût de la vie, celui-ci est nettement plus élevé qu’en Lettonie et Lituanie. Nous pouvons aussi confirmer qu’il s’agit du pays que nous avons traversé où le coût de la vie est le plus élevé. Les prix de l’alimentation sont quasiment identiques à ceux en France. Les supermarchés, Maxima et Coop, sont présents en grande quantité dans le pays, il n’y a presque pas de commerces de proximité. Les cafés, les restaurants et même les solutions d’hébergement se font rares en dehors des quelques grandes villes traversées.

L’Estonie est un beau pays pour conclure ce périple à vélo de plus de 4500 km au départ d’Athènes. Nous souhaitons remercier Cyclo-Camping International qui nous a permis d’accomplir ce projet, grâce à vous nous sommes maintenant en mesure de proposer un itinéraire fiable permettant aux voyageurs à vélo de relier l’Europe du Sud au Nord, d’Athènes à Tallinn.
 
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La Lettonie

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Départ : Demene
Arrivée : Valka
Kilomètres parcourus : 422 km
Dénivelé positif : 2395 m
Nombre de jours : 6

La Lettonie ne compte que 1,9 millions d’habitants. Autant dire que plus le voyageur à vélo s’éloigne de Riga, la capitale du pays, plus il peut rouler en toute tranquillité sur les grands axes routiers.
Comme en Lituanie, le pays dispose d’assez peu de routes goudronnées en dehors des grands axes. Il y a donc de nombreuses pistes, larges, et composées de sable et de graviers. Même s’il est plus difficile d’avancer sur ce type de revêtement, nous avons aimé découvrir la campagne lettone. Ici, il y a bien plus d’élevage qu’en Lituanie. Les vaches se comptent par dizaines ici. En ce qui concerne les habitations, les maisons lituanienne en bois ont laissé place aux maisons au style communiste construites en brique blanche
Nous avons été ravis de trouver des aires de bivouacs, même s’il manque un véritable travail de référencement pour les mettre en valeur.

La météo et les températures lettones sont assez surprenantes, passant du tout au tout en quelques minutes. Les températures, en plein mois d’août, n’ont pas excédées les 20°C.

En ce qui concerne les pauses touristiques, nous avons été particulièrement intéressés par Daugavpils la deuxième plus grande ville du pays. Sa forteresse construite pour combattre l’invasion de la Russie par Napoléon est devenue un ghetto juif pendant la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd’hui, même si certains bâtiments ont été rénovés, la plupart demeurent abandonnés donnant l’impression d’avoir fait un bond dans l’histoire.
Sigulda et Cesis sont, quand à elles, deux villes touristiques situées à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Riga dans le parc national de la Gauja. Il y a la possibilité d’y pratiquer de nombreuses activités de plein air (bobsleigh, randonnée, canoë ...) et de trouver facilement des hébergements. En effet, de nombreux touristes allemands et finlandais viennent y passer leurs vacances.

En ce qui concerne le coût de la vie, celui-ci reste abordable bien que sensiblement plus élevé qu’en Lituanie. Les tarifs des campings dans le parc national de la Gauja sont assez excessifs, heureusement il est possible de trouver des aires de bivouac gratuites.

L’Est de la Lettonie est vraiment parfait pour le dépaysement, les pistes vous feront sortir des sentiers battus et découvrir des coins de campagne magnifiques.
 
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La Pologne

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Départ : Muszyna
Arrivée : Folwark-Berzniki
Kilomètres parcourus : 904 km
Dénivelé positif : 5 458 m
Nombre de jours : 12

La Pologne est le pays dans lequel nous aurons parcouru le plus de kilomètres. Les montagnes au sud le long de la frontière slovaque ont peu à peu laissées leur place aux collines de Cracovie et Radom. Autour de Varsovie s’étendent de grandes forêts de conifères similaires aux Landes. Au Nord du Pays, le voyageur à vélo pourra découvrir les premiers lacs, prémices des paysages qui l’attendent en Lituanie.

En ce qui concerne l’état des routes, l’EuroVelo 11 est partiellement balisée sur une trentaine de kilomètres, au niveau de Nowy Sacz. Une piste cyclable a même été nouvellement crée, toutefois celle-ci n’est pas achevée et s’arrête nette au croisement d’un grand axe de circulation. Par la suite, nous avons était surpris par l’étendue du réseau routier au Nord de Cracovie. Il y a clairement des routes partout, allant dans toutes les directions possibles !
Le contournement de Varsovie aura été assez compliqué, notre volonté d’éviter les grands axes routiers nous aura entrainée sur des pistes sableuses. Impossible d’avancer sur le vélo ! A contrario, les routes au Nord-Est du pays aprés Augustow serpentant parmis les forêts de conifères sont splendides.

En ce qui concerne l’aspect touristique, nous avons aimé passer du temps à Cracovie pour découvrir la vieille-ville et ses alentours. La ville est très accueillante pour les vélos et il est simple d’aller jusqu’à l’hypercentre en deux roues. Il ne nous en fallait pas plus pour tester les “pierogi”. Il s’agit de ravioles servies avec une garniture sucrée ou salée.

Le coût de la vie en Pologne reste assez faible par rapport à la France. Les hébergements touristiques sont notamment assez bon marchés et les hôtels inclus quasiment tous le petit-déjeuner dans leurs prix. Les camping, eux aussi, ont des prix très raisonnables. Enfin les “agriturismo”, dotés d’un réseau extrêmement développé en Pologne, sont une bonne alternative pour tous ceux voulant planter la tente et découvrir le quotidien d’une exploitation agricole.

La Pologne nous aura surpris par la diversité de ses paysages et ses nombreuses collines. Prévoyez de bons mollets si vous souhaitez la traverser !
 
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La Lituanie

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Départ : Kapciamiestis
Arrivée : Tilze
Kilomètres parcourus : 385 km
Dénivelé positif : 2559 m
Nombre de jours : 7

Nous avons été accueilli en Lituanie par une belle banderole nous annonçant ce que nous allions découvrir : “Bienvenue dans le pays des lacs et des paysages magnifiques”. L’annonce s’avérera vraie, la nature est particulièrement bien préservée dans le pays. Les forêts de conifères s’étendent à perte de vue. Les lacs ont une eau cristalline et grâce aux aires de bivouacs aménagées il est simple d’y monter sa tente pour la nuit. En Lituanie, la plupart du temps, ces aires disposent d’un emplacement pour faire un feu de camp, de tables de pique-nique, d’un abri et de toilettes sèches.

Les petites maisons en bois colorées se retrouvent partout dans le pays du sud au nord. Dans les champs, il y a rarement plus de 2 ou 3 vaches qui broutent tranquillement.

En ce qui concerne l’état des routes, il y a assez peu de portions goudronnées dans le pays. Beaucoup de voitures circulent sur des pistes composées de sable et de graviers. Il n’est pas toujours simple d’y rouler à vélo mais le calme qui règne à la campagne et dans les forêts est vraiment une belle récompense qui incite à prendre encore plus le temps.
Le paysage lituanien n’est pas si plat qu’il en a l’air. De nombreuses petites côtes directement suivies par des descentes, font rapidement grimper le dénivelé positif quotidien.

En ce qui concerne les villes, nous avons été charmés par Merkiné dans le parc national de Dzūkija. La petite ville est perchée sur une colline, à sa gauche a été construit un petit fort pour surveiller le trafic fluvial sur la rivière Nemunas. Nous n’oublierons pas non plus de citer Vilnius, la capitale du pays. La vieille-ville est incroyablement étendue et est composée de nombreuses églises très hétéroclites. Il ne faudra pas manquer le petit quartier d’Uzupis ayant fondé sa propre République il y a quelques années. Le quartier des affaires situé sur l’autre rive a commencé à engloutir les petites maisons. Le contraste entre ancien et moderne est assez saisissant. Attention, toutefois, entrer à Vilnius en vélo par le Sud de la ville est plus que chaotique à cause des nombreux périphériques routiers !

La Lituanie est le pays balte où le coût de la vie y est le plus abordable. Concernant la gastronomie, nous aurons gouté les cepelinai, grosses de ravioles de pommes de terre farcis à la viande et servies avec de la crème fraiche. Nous aurons aussi dégusté une sorte de hachis parmentier nommé kurgeli. Nous avons été toutefois un peu déconcerté par certaines restrictions, notamment les créneaux horaires pendant lesquelles les magasins ont le droit de vendre de l’alcool à leurs clients.

La Lituanie a véritablement été le pays “coup de coeur” de ce voyage à vélo de la Grèce à l’Estonie !
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Claire et Olivier, lauréats 2019

Le projet Cyclo-Topo : traverser l’Europe du Sud au Nord, d’Athènes à Tallinn, et créer des topo guides sur cet itinéraire s’inspirant de la future EuroVelo 11.

Avec ce voyage ils ont découvert la diversité des paysages et la liberté du voyage à vélo.

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Vincent, lauréat 2018

Vincent va parcourir le sud de l’Europe soit 8000 km en se laissant porter par les rencontres et les imprévus.
Son expérience confirme que la lenteur du vélo, permet d’aller loin tout en privilégiant la contemplation
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Jeanne et Xavier, lauréats 2021

La mini passagère : Le voyage d'une petite famille de Roscoff de mai à septembre 2021.
Jeanne et sa famille se proposent d’effectuer prés de 5000 km. De Roscoff à Stasbourg, ils descendront vers les Pyrénées via la Véloscénie, la Vélodyssée puis feront la traversée des Pyrénées avant de s’engager sur le Larzac , le Lubéron et remonter vers le Jura et les Vosges après avoir effectué une traversée de la Corse.
La logistique, les bivouacs, la découverte de nos provinces sont aujourd’hui autant de sujets qui animent notre petite famille... Nous suivrons, durant l’été avec attention cette belle épopée en France et en famille.

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Clarisse, lauréate 2021

Une voyageuse solitaire en Amérique du Sud.
Clarisse se propose de partir en octobre pour Lima au Pérou et descendre jusqu’au Ushaïa.
L’objectif majeur de Clarisse est de démontrer que la femme peut voyager seule avec son vélo. C’est une manière pour Clarisse d’affirmer son identité féminine mais aussi un appel aux femmes qui hésitent à voyager seule.
Le défi pour Clarisse est également de se confronter à un environnement géographique exigeant. Clarisse devra puiser dans ses ressources physiques et trouver la force pour affronter certaines contrées plutôt montagneuses. 10 000 km en 6 mois, permettront à Clarisse d’aller à la rencontre des habitants, des cultures différentes et de prendre le temps de rencontrer des femmes pour échanger avec elles sur ce projet.

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Solal, Étienne et Léo, lauréats 2022

Solal, Étienne et Léo sont étudiants. Ils vont mettre à profit leurs 6 mois de césure pour faire un tour d’Europe à la rencontre des initiatives low-tech. Leur parcours les conduira tout d’abord dans le Sud de l’Europe avant de remonter vers les pays nordiques via l’Europe de l’Est. Durant cette pérégrination, ils iront à la rencontre de projets innovants ayant peu d’impact sur notre environnement.

La Ciorbitza

Marie et Émilie, lauréates 2022

Marie et Émilie sont passionées par les Balkans, la cuisine et le vélo.
Prendre le temps, se recentrer sur des choses essentielles comme l’alimentation tout en découvrant une région d’Europe via la culture gastronomique, tout cela au rythme du vélo et dans le partage : voilà le résumé du projet en quelques mots !
Le parcours les conduira de la Bosnie, la Serbie, le Kosovo, la Macédoine du Nord avant de poursuivre vers la Roumanie et la Bulgarie pour une durée d’environ 2 mois.

Ploueran2

Isabel, lauréate 2022


Isabel pour son projet, rouler en bande dessinée. Forte d’une première aventure en 2021 depuis son village natal Plouër aux portes de Téhéran, Isabel repart cette fois-ci avec pour objectif les routes du Pamir. Elle retracera son aventure à travers une bande dessinée inspirée de son histoire saupoudrée d’un brin humoristique.
Chaque semaine, elle aura pour objectif de produire une mini-bande dessinée pour partager son voyage via différents supports. Quoi de mieux que de découvrir avec le sourire les aventures d’une cyclocampeuse en direction du Pamir ?